Univers Bleu

Tout enfant a besoin de grandir dans les meilleures conditions, ce qui passe par une alimentation équilibrée. Pour certains, lorsqu’ils étaient petit, ils ont  été forcé à manger des aliments qu’ils n’appréciaient pas vraiment, mais que leurs parents jugeaient indispensables à leurs bonne croissance. Aujourd’hui, grâce à ce suivi attentif de leurs nutrition, il se sentent épanoui, en bonne santé et en pleine forme physique. La malnutrition infantile reste un défi majeur en Côte d’Ivoire, compromettant la santé et l’avenir de nombreux enfants. Pourtant, sur le terrain, des initiatives transforment la vie des familles grâce à des stratégies adaptées, des partenariats solides et une mobilisation communautaire sans précédent. Crédit photo : Hassane Diarrassouba  Dans certaines régions du pays, notamment dans le Nord, les taux de malnutrition infantile restent préoccupants. Les causes sont multiples : insécurité alimentaire, manque de diversification des repas, pratiques nutritionn...

L'éducation est un droit fondamental et un levier essentiel pour le développement d'un pays. En Côte d'Ivoire, des avancées ont été réalisées pour améliorer l'accès à l'école, mais des défis subsistants, notamment pour les enfants en milieu rural et ceux issus de familles vulnérables. L'inégalité d'accès, la qualité de l'enseignement et le manque d'infrastructures scolaires restent des obstacles à surmonter pour garantir une éducation inclusive et efficace. Dans ce contexte, l'UNICEF et ses partenaires jouent un rôle clé en accompagnant les efforts nationaux à travers des initiatives concrètes visant à offrir à chaque enfant une éducation de qualité. Crédit photo : UNICEF CI  Le gouvernement ivoirien a adopté en 2015 la politique de l'école obligatoire jusqu'à 16 ans pour lutter contre la déscolarisation. En complément, des investissements ont été réalisés dans la construction et la réhabilitation d'écoles, notamment dans les zones ru...

  Au lycée, je portais une conviction tenace : les filles ne pouvaient pas me surpasser en sciences. Je les sous-estimais, persuadé que cette discipline était un terrain où seuls les garçons pouvaient exceller. Mais la vie, avec son ironie douce, m’a offert des rencontres qui ont fissuré puis pulvérisé cette idée reçue. Parmi ces rencontres, celle de Yedidja Coulibaly, une élève de 2nde C au Lycée Moderne 2 d’Adzopé, a été un électrochoc. Son parcours, son amour pour les sciences et sa détermination m’ont ouvert les yeux. Aujourd’hui, je partage son histoire pour célébrer le potentiel souvent ignoré des filles dans les sciences.  Quand la passion des sciences transcende les stéréotypes, elle me confie : « Ce qui me passionne le plus, c’est de comprendre le fonctionnement de la chimie et de l’électricité. Chaque découverte est une étincelle ! » Ces mots, Yedidja les prononce avec une flamme contagieuse. Pour elle, les sciences ne sont pas une matière scolaire, mais un langage u...

  Dans le paisible village de Kaouara, situé à 15 km de Ouangolodougou et à proximité de la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, une révolution discrète mais impactante est en marche. Grâce au projet Family MUAC, une initiative portée par l’UNICEF et soutenue par le C2D, les mères de famille disposent désormais d’un outil simple et efficace pour lutter contre la malnutrition : le périmètre brachial (PB). Ce ruban coloré, qui mesure la circonférence du bras d’un enfant, sauve des vies et transforme des communautés. Kaouara, entre traditions et espoir Le village de Kaouara, avec ses maisons en terre battue entourées d’arbres fruitiers, est un lieu où la tradition côtoie doucement la modernité. Pourtant, derrière ce décor paisible, la malnutrition infantile représentait jusqu’à récemment un défi majeur. Aujourd’hui, grâce au périmètre brachial, les mères de Kaouara ont acquis une compétence qui leur permet de prévenir les problèmes de santé chez leurs enfants. Mariam B...